Actualités 2019 Urbain - Bâti - Nature - Mobilité

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À Saint-Malo, un projet immobilier mis à l’arrêt pour protéger la biodiversité

Si les promoteurs et les acteurs politiques locaux, ardents défenseurs du projet immobilier, pensaient le dossier bien ficelé, ils ont pourtant reçu un sérieux revers judiciaire. Le 12 novembre dernier, la juge des référés du tribunal administratif de Rennes a réclamé l’arrêt des travaux.

  • Car pour faire sortir ces 800 logements de terre, plus de la moitié de la zone humide doit être détruite
  • Le juge pointe notamment l’absence de « recherche d’une autre implantation du projet afin d’éviter de dégrader la zone humide » , mais, surtout, remet en cause le fondement de l’intérêt public de l’urbanisation invoqué par la mairie de Saint-Malo. « Il existe également un intérêt public qui s’attache à la préservation de zones humides » , a appuyé le tribunal dans sa décision du 12 novembre.

« Il ne faut plus artificialiser », assure la ministre Elisabeth Borne - Conférence des villes, 18 septembre 2019 hôtel de ville de Paris.

  • Faire du sur-mesure pour la politique du logement au niveau des territoires… il faut davantage territorialiser en fonction des lieux, les adapter aux spécificités.
  • Yvon Robert, édile de Rouen, a lui insisté sur la difficulté à lutter contre la vacance des logements. « Nous mettons des mois et des mois à récupérer une bâtisse pourtant à l’abandon depuis des années », regrette-t-il. « Il faudrait nous attribuer de nouveaux pouvoirs pour récupérer de l’habitat au niveau de l’interco. »
  • « Nous devons créer des quartiers en concertation avec les habitants, en tenant compte des autres formes de logements : l’habitat partagé, nouveaux matériaux, villes nouvelles… » « Politique de l’habitat », une notion partagée par Julien Denormandie qui assure la préférer à celle de « politique du logement ».
  • Ne plus artificialiser et développer des territoires avec une sobriété dans la consommation d’espaces.
  • Deux leviers : « Ne plus artificialiser », bien sûr, mais aussi « développer des territoires avec une sobriété dans la consommation d’espaces, réhabiliter les friches, désimperméabiliser les sols et ramener la nature en ville »

Faute de « maires bâtisseurs », l’immobilier neuf est en berne

  • marché du logement neuf en berne, autant pour l’individuel que pour le collectif, une difficulté grandissante à trouver des créneaux dans les carnets de commande des entreprises, et un secteur du logement intermédiaire qui ne décolle toujours pas.
  • logements neufs ont reculé de 10.000 logements neufs en un an, et les prix ont connu une augmentation moyenne de 5%
  • indicateurs sont plutôt bien orientés, l’investissement des ménages est reparti à la hausse, avec un accès aux crédits de plus en plus facile
  • a crainte des recours et de l’impopularité", poussent les édiles candidats à leur réélection à reporter, sinon suspendre, la signature des permis de construire

Cahier d’Acteurs Rue de l’Avenir - SCOT Grand Paris

Privilégier de façon explicite,s ur tous les territoires et par ordre de priorité décroissante : 1.Lamarche, 2.Levélo, 3.Lestransports publics, 4.L’automobile.
La perméabilité de l’ensemble du territoire métropolitain à toutes les mobilités doit être recherchée selon la hiérarchie évoquée ci-dessus.
Le maillage peut concerner la rue avec des traversées de carrefour facilitées et des franchissements en section courante sécurisées pour les piétons, mais aussi les liaisons inter-quartiers et entre villes, ce qui nécessite un traitement systématique des coupures urbaines par des franchissements des coupures linéaires (autoroutes, voies ferrées, canaux, fleuves et rivières) et des traversées des coupures surfaciques (zones d’activités, parcs urbains, campus universitaires, hôpitaux…).

Limiter l’artificialisation des sols, un objectif périlleux mais atteignable
Cf Portail de l’Artificialisation des Sols

Avec 3,1 millions d’hectares de terres artificialisées, la France dépasse la moyenne européenne, selon un rapport de France Stratégies publié le 23 juillet 2019. Alors qu’un retour en arrière par la renaturation semble peu viable économiquement, d’autres pistes pourraient être explorées pour tendre vers l’objectif zéro artificialisation nette.
Encourager la densification par des incitations fiscales, intégrer l’artificialisation des sols dans les outils de planification des différents échelons territoriaux, compenser chaque artificialisation par une renaturation…
Cette propension à l’artificialisation se nourrit notamment de la vacance de logements, les résidences secondaires agissant comme facteur aggravant, et l’obsolescence accélérée de l’immobilier tertiaire, tributaire d’un marché volatil.

Il faut raisonner en énergie primaire et non en énergie finale. L’association d’élus Amorce sévère avec le projet de loi énergie et climat

Pour l’association Amorce, réunissant collectivités territoriales et professionnels de l’énergie, le projet de loi énergie et climat n’est pas assez acéré pour répondre aux objectifs en matière de rénovation. Il constituerait même une forme de recul par rapport à la loi de transition énergétique de 2015

  • L’organisation s’appuie notamment sur le diagnostic effectué par le Haut conseil pour le climat, sévère pour le Bâtiment. « Nous nous attendions à une réaccélération afin que la France reste crédible par rapport à ses engagements nationaux et internationaux ; au final, le texte parle bien de rénovation énergétique, mais de manière saupoudrée… »
  • Raisonner en énergie finale « avantage forcément l’électricité »
  • « Le projet de décret tertiaire [prévu par la loi Elan, NDLR] a le mérite d’exister », affirme par exemple Nicolas Garnier, « mais il est aveugle sur l’énergie consommée, au type d’énergie utilisé. Ainsi, une école chauffée au fioul ou à la chaufferie bois aura les mêmes objectifs à remplir », regrette-t-il - notant d’ailleurs une tendance générale des politiques publiques à raisonner en énergie finale, et non en énergie primaire.
modifie le 18 novembre 2019