Entrée de Ville, contre-exemple et danger au 33 bd de Jardy : Immeuble de Bureaux

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Entrée de Ville, contre-exemple et danger au 33 bd de Jardy : Immeuble de Bureaux

Nos quartiers Nord-Ouest de Marnes-La-Coquette (Domaine de la Marche, Parc des Terrasses et Stade) recouvrent ce qu’était auparavant le domaine du Château de la Marche [1]. Au sud, séparés par l’A13, ils jouxtent les haras de Jardy dont une partie se retrouve encore au 33 Bd de Jardy et au 35 (à la pizzeria) de ce même boulevard sous la forme d’un témoignage architectural. Non seulement les haras de Jardy sont porteurs d’activités de loisirs, mais sont partie intégrante du patrimoine de notre commune.

L’esprit Jardy est donc bien présent dans nos quartiers. En conséquence, il faut s’appuyer sur notre histoire et notre identité marnoise pour imaginer notre entrée de ville à la sortie A13 via un boulevard du même nom.
Que viendrait faire un immeuble - de bureaux - dans ce contexte !
Veut-on nier l’esprit Jardy dans Marnes-La-Coquette ?

7 entrées de ville sur notre commune !
Il faut avancer.
  • Sortie A13 via le boulevard de Jardy et aussi vers la Forêt de Fausses Reposes (parcelle 137).
  • Carrefour du fer rouge pour accéder au Domaine de la Marche et au Parc des Terrasses (en remontant le bd de Jardy).
  • Le long du Boulevard de la République.
  • Rue Y. Cariou (face à l’hospice Brézin) pour aller vers le Bourg.
  • La Gare via le Domaine National de Saint-Cloud.
  • La rue de Marnes en venant de Ville d’Avray.
  • Le Carrefour de la Porte Verte en venant de Versailles (D182) puis route de l’Impératrice.

 
Aujourd’hui, vue l’actualité (nouvelle demande d’un permis de construire N° 092 047 21 C 0009 du 21 octobre 2021 au 33 Bd de Jardy : bâtiment de bureaux) par la SCI 33 Jardy représentée par M. Stanislas HECK, intéressons nous à l’entrée dans notre ville de Marnes à la sortie de l’A13.

Celle-ci peut-être vue depuis le D182 en venant de Versailles, même avant de franchir l’autoroute (cf image ci-dessous « forme urbaine »)… ou encore depuis le D182A en venant du péage ou du Chesnay (Route Napoléon III) et bien sûr en sortant de l’A13 à l’entrée du Bd de Jardy.

Le contexte est tumultueux… diverses routes s’entrecroisant en plusieurs points avec passage à contre-sens sur le pont de l’autoroute !
En ce lieu où est donc passée notre dénomination « La Coquette ».
Manifestement, les pouvoirs publics n’ont pas pris soin de ce lieu. Un véritable « délaissé » urbain !

 
Sortie A13 vers Bd de Jardy.
Nous sommes inquiets.

Nous devons affirmer notre identité marnoise et défendre notre patrimoine Jardy concerné.
L’avenir de la parcelle N°339 du 33 Bd de Jardy est l’occasion d’affirmer l’équilibre entre bâti modéré, nature et forêt.

Marnes n’est pas la Défense !

 
A la sortie A13, nous découvrons une petite maison d’esprit Jardy comme il en existe à toutes les entrées des haras de Jardy - Cf visuel ci-dessous -.

Rappel historique : A la demande d’Edmond Blanc propriétaire des haras (1890), les bâtiments furent conçus dans un style qui s’inspiraient directement des cours d’entraîneurs de Chantilly, les plus prestigieuses, et de certains élevages de Normandie, mélange heureux de briques apparentes et de structures de bois ou de fer au dessin élégant à colombages.

Cette petite maison est ainsi sur le territoire des haras comme d’ailleurs les bâtiments longeant le chemin des eaux sur Vaucresson bordant le stade Yves du Manoir. Après avoir été occupé par un commerce d’accessoires de golf, elle est aujourd’hui le siège d’une agence immobilière.
A ce jour, elle est le lieu d’un projet immobilier - 484 m2 de bureaux.

Face au dépôt de cette nouvelle demande de permis de construire l’avenir de notre entrée de ville est désormais entre les mains de notre maire et plus généralement de toute l’équipe municipale.

Nous avons bien noté son souci de voir aboutir une démarche d’évolution du projet en liaison avec l’architecte des Bâtiments de France (ABF) et l’architecte du promoteur. C’est une bonne approche.


Mais aboutir à quoi ?
Quelle est la vision urbaine de l’équipe municipale
pour notre entrée de ville à la sortie de l’A13 vers le Bd de Jardy ?
Les requérants ayant agi en justice contre les précédents projets
sont-ils partie prenante à cette démarche d’évolution du projet ?

  Rappel de l’opposition de notre association à tous types d’immeuble de bureaux
Nous sommes prêts, en tant qu’association indépendante, à contribuer à une solution gagnante pour Marnes qui apaiserait notre contexte local.

 
Notre association l’a clairement dit dans un entretien récent avec Madame le Maire un « immeuble » - de bureaux - dénaturerait le site et créerait un précédent dommageable et irréversible pour l’avenir de tous nos quartiers, l’image générale et l’identité de Marnes-La-Coquette.

 
Si le choix de Mme le Maire et de l’équipe municipale est d’accepter ce projet d’immeuble de bureaux, c’est une faute et une faille lourde de conséquence car probablement irréversible, alors que nous sommes dans un quartier pavillonnaire !

 
L’orientation globale de l’urbanisme doit consister à protéger l’urbanisme pavillonnaire existant.
A l’opposé, un immeuble de bureaux n’a rien à voir avec un pavillon qui est un style d’habitat, une forme urbaine, un mode de vie auxquels les Marnoises et les Marnois sont attachés.


 
En particulier nous souhaitons la prise en considération de 2 points :

 ■ Utilisation notamment de l’article R 111-27 du Code de l’Urbanisme
« Le projet peut être refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l’aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales ».
 
Cf aussi la section 5 : Préservation des éléments présentant un intérêt architectural, patrimonial, paysager ou écologique.

Plus généralement il n’est pas opportun de porter atteinte aux caractéristiques patrimoniales, paysagères et environnementales spécifiques à Marnes-La-Coquette. Sans oublier d’utiliser le périmètre de protection du patrimoine dit « Trou de Serrure » [2]

   ■ Nécessité de conserver l’esprit Jardy par la proximité des haras et pour signifier le lien de Marnes avec l’histoire et l’actualité de ce lieu.


Tout en respectant le droit de propriété (encadré par le droit de l’urbanisme),

L’enjeu est de réussir une entrée de ville…
avec un bâti dans l’esprit du lieu et de l’identité marnoise,
et pas simplement d’utiliser un terrain à bâtir !

 
Il est de la responsabilité de Madame le Maire de convaincre le promoteur d’agir dans cette direction.

Restons Mobilisés.

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1.Certificat de demande d’un Permis de Construire Immeuble Bureaux 33 B<sup class="typo_exposants">d</sup> Jardy

1.Certificat de demande d’un Permis de Construire Immeuble Bureaux 33 Bd Jardy



 
Elargissons le sujet

Pour les autres entrées de ville, nous y reviendrons progressivement selon les actualités.
Cela peut aller d’un léger aménagement, d’une signalétique adaptée, d’une affirmation de notre identité marnoise, d’une mobilité sécurisée à proximité.
 
Par exemple, le carrefour du Fer Rouge est inadapté à une circulation apaisée et sécurisée. Sa conception est purement technique sans prise en considération des divers moyens de mobilité. Voir par exemple nos suggestions :

Si vous souhaitez nous adresser un commentaire sur cette situation au 33 Bd de Jardy :
nous écrire en cliquant ici.

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modifie le 2 janvier 2022

Notes

[1] Cf Notre Cahier d’acteurs : Parc des Terrasses, Domaine de la Marche, Stade - Marnes-La-Coquette - Contribution au SCoT Métropole Grand Paris et plus généralement l’histoire de Marnes et de nos quartiers sur le site internet de la mairie.

[2] « Trou de Serrure » : Décret Malraux "Les domaines classés de Versailles et de Trianon bénéficient d’un périmètre de protection élargi de ses abords de 5000 mètres de rayon à partir de la chambre du Roi, complété par un zone de 6 000 m de longueur selon une ligne fictive tirée dans le prolongement du grand canal d’une largeur de 2 000 m au sud et de 3 500 m au nord (décret du 15 octobre 1964 pris en application de l’article 1er de la loi de 1913, modifié par la loi n° 62-824 du 21 juillet 1962).
Cette vaste zone de protection est dite du « trou de serrure », en référence à la configuration de l’aire couverte par cette protection. Cette protection est unique en France. La LOI n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (article 142 II), précise que le périmètre de protection des domaines classés de Versailles et de Trianon devient de plein droit un périmètre délimité des abords au sens du premier alinéa du II de l’article L. 621-30 du code du patrimoine et est soumis à la section 4 du chapitre Ier du titre II du livre VI du code du patrimoine."