Maîtrisons par un Urbanisme Modéré et un Aménagement Doux, l’évolution de Nos Quartiers Terrasses et Domaine de la Marche - Marnes La Coquette

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Maîtrisons par un Urbanisme Modéré et un Aménagement Doux, l’évolution de Nos Quartiers Terrasses et Domaine de la Marche - Marnes La Coquette

Introduction : La tendance urbaine liée au Grand Paris est à la densification urbaine
Trois voies possibles face aux deux projets de promoteurs : 33 bd de Jardy et 8 avenue des Terrasses

  • Ne baissons pas les bras en arguant de la suppression du Cos, qui empêcherait une politique urbaine maîtrisée.
Subir la Densification lourde ?
1- Accepter la densification brutale et lourde des promoteurs immobiliers privilégiant :
  • le maximum de surfaces de plancher par rapport à la surface du terrain…
  • la seule logique financière de rentabilité… sans se soucier du quotidien et de la proximité d’une vie de quartier…
  • Leur logique ancre définitivement une densification lourde pour nos enfants et d’autres générations… Le promoteur immobilier raisonne à court terme et laisse sa trace à l’horizon de 50 ou 80 années…
  • Rien en la matière autour du développement durable et du principe de précaution.
 
2- Engager de multiples recours : individuels / associatifs / groupements devant les tribunaux administratifs y compris jusqu’au Conseil d’Etat.
 
Prendre en main l'Evolution modérée ?
3- Prendre en main l’évolution urbaine de nos quartiers en privilégiant une densification progressive, modérée, respectant l’identité et la renommée de notre commune.

 
Passons d’une densification subie à une densification collaborative.

  • C’est le rôle que doit jouer l’association Marnes Ouest avec nos habitants des quartiers et les autres acteurs : associations, institutions, professionnels publics et privés du secteur bâti.
  • Des démarches existent pour ce choix (cf ci-dessous).
  • Affirmons et insérons ce choix de développement urbain dans le Règlement du PLU via une révision ad hoc… et surtout dans les PLUI [1] qui vont intervenir une fois le SCOTT Métropolitain validé. Choix volontariste qui n’est pas assez affirmé dans la contribution de Seine Ouest [2].

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Qu’est-ce qu’une Evolution Urbaine Modérée et un Aménagement Doux ?

Pour faire simple :
 ◼︎ La densification lourde et brutale consiste à mettre le maximum d’habitants sur un minimum de surface de terrain (en particulier via des immeubles de 15 à 20 m de haut).
 ◼︎ L’évolution modérée respecte l’existant, s’appuie sur les initiatives des habitants pour accueillir plus de personnes dans un quartier sans bouleverser les constructions, les formes urbaines, les caractéristiques paysagères ; tout en utilisant au mieux les services disponibles à proximité.
Il est courant dans une famille de pouvoir quand les enfants sont partis ou quand on prend de l’âge : louer une partie de son logement, accueillir d’autres membres de sa famille plus ou moins âgées… faire quelques agrandissements, aménagements et si besoin utiliser au mieux son terrain disponible.

 
De nombreuses pratiques expérimentales de densification existent dans d’autres pays.
 ► Notre village de Marnes-La-Coquette vit dans une relative discrétion que l’actualité éclaire parfois…
 ► Face aux objectifs affirmés de densification lourde par le Grand Paris, ayons des réponses adaptées et personnalisées confortant l’identité et la renommée de notre commune.
 ► N’oublions pas que la densité ne peut se faire accepter que si elle assure la réalisation d’un projet urbain de qualité de vie et de bien être partagé par tous les habitants.
 ► Etablissons notre Cahier d’acteurs : Quartier des Terrasses et Domaine de la Marche - Marnes-La-Coquette - Contribution au SCOT Métropole Grand Paris->http://www.marnes-environnement.inf&hellip ;] - comme prévu dans la préparation du SCOT Métropolitain.

Poser vos questions, via le forum « Laisser un Commentaire » ci-dessous ; ou par mail,
nous y répondrons en voisins, en liaison avec l’association Marnes Ouest.

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Pour approfondir…

 

Densification douce :

 
◼︎ La densification « douce » au Canada :
« création de nouveaux logements dans les maisons individuelles… s’appuyant sur le système locatif plutôt que sur celui de la construction–vente… ce qui revient à une meilleure utilisation des ressources existantes… aménager des garden suites (pavillons-jardins) ou granny flats (appartements pour grands-parents) ».

 
◼︎ Les différentes formes de densification douce :
« division parcellaire éventuelle, restructuration de grands pavillons… revenu supplémentaire au propriétaire occupant, contribuer à une utilisation optimale des infrastructures et des réseaux existants… groupements de particuliers constituant des Associations Foncières Urbaines ou de Sociétés Coopératives d’Intérêt Collectif… dans le cadre d’un projet commun…. ».

 
◼︎ Vers des politiques publiques de densification et d’intensification « douces » ? Intérêts, limites et opportunité (2013-2018) :
« les zones pavillonnaires constituent un enjeu considérable, du fait de l’importance des surfaces urbanisées en jeu… C’est une solution innovante en matière de production de logements… par l’insertion de nouveaux logements (division parcellaire éventuelle, appartements accessoires, division interne, surélévation, extension, restructuration, etc.) qui ne changent pas de manière significative les formes urbaines du quartier en mutation ».

 

S’inspirer de la démarche Bimby - « build in my backyard » :
 ◼︎ "Démontrer que les quartiers déjà constitués peuvent accueillir chaque année l’ensemble de la production de maisons individuelles par une densification douce et ainsi réduire l’étalement urbain.
 ◼︎ Les collectivités territoriales sont amenées à repenser leur mode d’action pour libérer du foncier et ainsi continuer à voir leur territoire se développer…
 ◼︎ Concrètement, pour une collectivité impliquée : associer les propriétaires de maisons individuelles à un projet de territoire.
 ◼︎ En résumé :
  • S’appuyer sur les parcelles déjà bâties,
  • A l’initiative de l’habitant, dans une démarche architecturale et paysagère respectueuse du voisinage et du projet commun,
  • Avec les collectivités locales, démarche de développement territorial fédératrice et intégratrice des projets des habitants ;
  • Sans spéculation foncière, dans le cadre d’une communication transparente sur les capacités de valorisation patrimoniale des biens."
 
Densification modérée au rythme des habitants

 
 ◼︎ La densification pavillonnaire en débat :
« Vivre en pavillon représente encore le projet résidentiel de près de 80 % des ménages… les zones pavillonnaires ne peuvent plus être analysés à travers les seuls prismes de l’urbanité menacée, de la dépendance automobile ou de la sécession socio‑spatiale… Certes il y a difficulté à remettre en question des postures et des pratiques professionnelles solidement établies. »

 
 ◼︎ La division des pavillons de banlieue :
"Maisons familiales converties en petits logements locatifs… fort potentiel d’une offre bien insérée dans le réseau de transports de l’agglomération…

    • Le tissu pavillonnaire a longtemps été considéré par les élus comme un espace aménagé fini, quasi immuable, alors qu’on y recèle aujourd’hui des potentiels d’aménagement urbain insoupçonnés et que certains y voient même une ressource « cachée » pour la réalisation d’une partie des objectifs de logement du Grand Paris."

 
 ◼︎ Le pavillonnaire, « mal-loti » des politiques urbaines ? :
"À l’échelle nationale, le projet de recherche BIMBY piloté par les centres d’études techniques de l’équipement Île-de-France et Normandie–Centre a permis de focaliser l’attention d’habitants, d’élus et d’urbanistes sur les tissus pavillonnaires existants en définissant une nouvelle « filière de production de la ville », fondée sur l’initiative des habitants et la division parcellaire. Ce projet fait écho à la proposition de l’équipe d’architectes LIN dans le cadre de la consultation du Grand Paris en 2008.

    • Le pavillonnaire, en tant que tissu peu dense et multifonctionnel, maillé par un réseau continu d’équipements et de services, constitue selon eux une composante de la « ville légère ». Sa vertu serait « de maintenir l’agglomération dans l’ouverture à un autre possible urbain et de favoriser en même temps le développement des qualités propres de la ville légère telles que la perméabilité, la flexibilité, la dimension paysagère et la capacité de fonctionner comme un poumon vert ».

 
 ◼︎ Rendre acceptable la densité en tissu pavillonnaire :
"Les secteurs plus anciens caractérisés par une forte dimension patrimoniale sont complexes pour la mise en œuvre de projets de densification.

    • Plans locaux d’urbanisme restrictifs « sanctuarisant » ces quartiers ; présence d’un habitat recherché aux valeurs immobilières élevées ; forte dimension affective attachée à ce type d’habitations ; parcellaire contraignant composé de petites emprises.
    • Agir via des actions ponctuelles permettant une densification au fil de l’eau et des actions incitatives garantissant une évolution mesurée de ces secteurs…
    • Sensibiliser les habitants à l’enjeu de la densité, concertation poussée, approche pédagogique, de telle sorte que le projet soit le fruit d’un travail de transformation collectif".

   

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modifie le 4 octobre 2019