
Ce qui pourrait se passer en Amont
■ Consultation préalable des habitants ?
Tout d’abord, il faut une information accessible via le panneau évoqué ci-dessous…
Certes, la mairie ne peut consulter pour tous les permis, cela dépend de l’interlocuteur ou du type de construction. Mais cela est possible au moins sur les grandes lignes du projet (pour respecter le secret de tout permis auquel est astreint le Maire) [1].
- Si c’est un nouvel habitant, la Mairie peut l’inviter et l’accompagner dans une réunion des voisins.
- Si c’est un promoteur, cela devrait à l’inverse être mis en place systématiquement pour éviter les informations erronées pouvant circuler. Bien sûr, après avoir demandé au promoteur de le faire de lui même.
En tout cas, ce serait un moment de vie locale, un complément aux règles juridiques, avant de prendre sa décision de Maire [2].
■ Installer au square des Terrasses, un panneau d’affichage officiel de la Mairie (pour suivi des actes administratifs dont les demandes de permis de construire.)
Réponses et débats :
=> Pas évoqué… Dommage… L’information de visu des Marnoises et Marnois à l’échelle d’un village doit devenir plus fréquente et plus proche de chaque quartier. Une occasion aussi de « vivre » notre communauté d’habitants.
2- Inverser Réflexion
et Action Urbaine
■ Partir de la Nature, la Biodiversité, les Enjeux Climatiques, la Faune présente… et seulement ensuite adapter ou imaginer l’Urbain !
■ Nombre de projets de bâti se préoccupent des fondations (présence d’argile dans notre secteur)… Pourquoi ne pas avoir aussi le réflexe de la biodiversité en faisant ponctuellement des investigations, en réduisant l’artificialisation des sols …
■ Pour le moins, pour tout projet de promoteur, demander une étude environnementale détaillée : incidence sur la biodiversité, l’écoulement des eaux et la perméabilité des sols. examen phytosanitaire pour les arbres, réalisée par un cabinet indépendant. Etude devant être restituée publiquement.
Réponses et débats :
=> Sous-jacent à certains propos de Mme La Maire, mais pas d’affirmation claire et volontariste.
Il demeure une contradiction dans les choix d’urbanisme et les permis de construire susceptibles d’être accordés, entre :
- l’affirmation du développement durable comme indispensable avec les enjeux de biodiversité, de perméabilité des sols, de maintien des grands arbres…
- et le type de décision finale envers des projets des promoteurs contredisant ces choix par une densification excessive et de plus contraire au caractère pavillonnaire de nos quartiers.
=> C’est un point qui mérite une clarification sans ambiguïté en particulier suite au cas du 33 bd de Jardy.
Permis de construire annulé récemment par le Tribunal Administratif ce qui devrait inciter les élus municipaux à une plus grande rigueur dans la délivrance des permis de construire (évitant par exemple un usage trop fréquent de la notion d’adaptations mineures) et à mieux définir et affirmer leur politique urbaine.
Cette dernière devenant de fait un thème fort d’engagement des candidats lors des prochaines élections municipales.
3- Que faire avec des Promoteurs ?
■ A quand une présentation publique de leurs projets par leurs soins ?
■ Comment ne pas dépendre des promoteurs et de leur seule logique de rentabilité à court terme, agissant trop souvent sans préoccupations envers les incidences négatives à court et moyen terme pour les habitants ?
■ Existe-t-il d’autres solutions pour des projets pavillonnaires (division parcellaire, constructeur de maisons individuelles) ?
■ A l’heure des circuits courts et de la biodiversité, comment veiller à ce que les constructions respectent les enjeux associés et fassent travailler les entreprises locales ?
Réponses et débats :
=> Le propos de Mme La Maire évoque une négociation au cas par cas avec comme repère :
- PLU comme base,
- Priorité au pavillonnaire,
- Autres appuis : zone de protection (Versailles, Hôpital Brézin, ZPPAUP [3]) , conseils de l’ABF (architecte des bâtiments de France),
- Contraintes : risque de reprise en main par le Préfet si non respect du quota de logements sociaux a(30%) avec une augmentation excessive de logements.
=> Soit, mais pourquoi ne pas en profiter pour présenter une politique urbaine plus précise en affirmant refuser le permis de construire du 33 bd de Jardy prévoyant un immeuble de bureaux, et en évoquant une prochaine modification du PLU interdisant par ex la construction d’immeubles (habitations ou bureaux).
L’évocation du refus sur ce point d’un immeuble de 10m de haut… ne suffit pas à lever les craintes des habitants quant à la destination du bâti envisagé… qui n’a rien à voir avec l’esprit « Village-Nature » de notre commune et encore moins comme signe de notre Entrée de Ville en sortie A13 !
Que Mme La Maire fasse une réunion spéciale pour consulter les habitants autour de cette Entrée de Ville ou s’inspire de l’alternative (fonctions et visuel) présentée lors de notre réunion du 12 novembre dernier.

5- Imaginons des Alternatives
à la Densification Lourde et Brutale
Enjeux pour notre Village-Nature
■ 33 bd de Jardy :
Une Entrée de Ville digne de Marnes-La-Coquette avec fonctions éducative, culturelle et économique valorisant notre commune. Cf Visuels - réunion du 12 nov.
■ 8 Av des Terrasses :
Protéger Biodiversité - Limiter Artificialisation des Sols - Préserver et pérenniser l’Aire Racinaire des Beaux Arbres de l’Unité Foncière. Cf Visuels - réunion du 12 nov.
- 3 maisons nouvelles maximum + les 2 existantes,
- 6 à 9 familles,
- 2 fois plus de surface habitable,
- aucun abattage d’arbres de qualité,
ni décaissement de l’unité foncière constituée par les diverses parcelles. - Attention à toute sur-densification de l’unité foncière située en hauteur, préjudiciable à l’écoulement des eaux et à la perméabilité des sols.
- Apprécier l’incidence du projet via une étude environnementale. Idem pour la circulation et le stationnement.
■ ASA Domaine de la Marche : Rester Vigilants.
■ Stade : Arrêter la Densification.
■ Bourg : Avenir des propriétés ayant de grands terrains.
Réponses et débats :
=> A priori pas d’immeuble au 8 av des Terrasses mais comme une simple affirmation. Toujours en discussion avec Promoteurs. Pour le 33 bd de Jardy… à suivre avec attention.
=> Risque de ruissellement évoqué pouvant causer des débordements… Aucune étude générale n’est disponible dans le Dossier Départemental des Risques Majeurs de la Préfecture 92 !
=> Reprise du propos sur l’avis négatif émis par Mme La Maire envers le PLU de Vaucresson … mais en mentionnant plutôt le Domaine de la Marche alors que le Parc des Terrasses est pourtant aussi concerné.
6- Travaillons ensemble
à un Projet de Territoire de Proximité
ou Territoire du Quotidien
■ Nos quartiers sont à Marnes… mais bien souvent tournés vers les services, les fonctionnalités d’une commune proche : Quartiers ouest vers Vaucresson, Garches… Bourg vers Ville d’Avray… Gare vers Garches…
■ Nous sommes une commune certes entité administrative, mais coupée en deux par l’A13 et la ligne SNCF… Et aussi une commune « aux frontières » de deux territoires du Grand Paris (GPSO et POLD) [4] qui auront chacun leur façon de faire et de produire les PLUI !
■ Comment dans ce contexte, peut-on penser l’urbain à la seule échelle communale !
Engageons un travail pouvant alimenter, au travers d’un Projet de Territoire de Proximité (du quotidien) [5] , les PLUI en identifiant ensemble, quelques repères clés dans les vécus quotidiens de nos quartiers :
- proximité : courses (marché, commerces), services de soins, autres services du quotidien, mobilités, loisirs…
- incidence pour Marnes du déménagement de l’hôpital Raymond-Poincaré à Ambroise-Paré et transformation des locaux ou arrivée de promoteurs…
- qualité de notre entrée de ville en sortie A13,
- liaisons douces entre quartiers (vélo, piétons),
- perspectives à moyen terme du pôle économie et patrimoine de Pasteur,
- appréciation des risques généraux résultant de la sur-densification urbaine dans les communes voisines : réduction perméabilité des sols (pouvant provoquer des remontées de nappes, des inondations), sols argileux (risque gonflement/ retrait des sols), bruit, circulation) [6].
Contactons les associations à proximité et rencontrons les élus et acteurs économiques concernés pour proposer de constituer un réseau des acteurs du développement local pour notre territoire / bassin de vie en particulier sur les enjeux services, mobilités, densification douce.
■ Préparer en amont avec le service Urbanisme de GPSO le contenu de notre PLUI à la fois sur les items de « base » mais aussi ceux permettant de développer une densification douce à l’initiative des habitants, en liaison avec nos élus.
■ Notre chance est d’être au point de convergence de trois entités paysagères : le versant de Garches, Forêt de Fausses Reposes et Parc de St Cloud, Vallée de Marivel.
Saisissons cette chance pour affirmer notre identité de Village-Nature, aux « frontières »… « en contact avec » comme un des atouts du Grand-Paris.
Réponses et débats :
=> Evoqué mais sur le seul cas vélo… Liaisons vélos devraient se renforcer par une piste cyclable le long du bd de la République, piste « intégrée » aux trottoirs côté Marnes.
=> A suivre et à élargir à d’autres sujets du quotidien qui concernent les services de proximité et les bouleversements à venir comme le déménagement de l’hôpital Raymond Poincaré.
Pour aller à l’essentiel (cliquez sur les liens ci-dessous.)
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